KANYAR

Romain JULIE | Peinture acrylique sur photographies, magazines, impressions d’images générées par Intelligence Artificielle, collage, faillance rouge avec fibres de coton.

Occupation de l'île Bourbon par les esclaves :

-20.91172, 55.48293
-21.00983, 55.27223
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-20.97160, 55.60357
-21.12946, 55.79460

Le dadaïsme et ma pratique artistique : entre tradition et innovation

Le mouvement dada, ou dadaïsme, a démontré que dans le domaine de l’art, tout est possible. Né dans les années 1910, ce mouvement s’est initialement illustré par des collages où des éléments divers étaient superposés, défiant les conventions artistiques de l’époque. Aujourd’hui, on pourrait considérer que le dadaïsme se prolonge à travers les nouvelles technologies, notamment par la génération d’images par intelligence artificielle (IA).
Dans ma production artistique, je fais écho à ce tout début du dadaïsme en explorant le collage, tout en intégrant des notions contemporaines comme la structure des points géographiques. Mon travail va au-delà de cet héritage historique en combinant plusieurs médiums : photographie, céramique et peinture. À travers cette approche, je propose une œuvre personnelle qui pourrait s’inscrire dans le mouvement dada, en fusionnant des techniques traditionnelles et modernes, notamment la génération d’images par IA.

Mon document de recherche

Ce document se compose d’une série d’interprétations et de compositions d’œuvres d’art issues d’un processus collaboratif. L’artiste, dans ce contexte, joue le rôle d’interprète des idées exprimées par d’autres individus, qui eux-mêmes suivent des instructions essentielles à la création artistique. Ainsi, ce processus explore la distance entre l’intention initiale, la perception des participants et le résultat final, tout en questionnant les notions de contrôle, d’inspiration et d’individualité dans la création artistique.

La céramique dans ma production

J’essaie de trouver comment intégrer l’argile rouge dans ma production, qui prend la forme d’un scrapbooking géant (65 x 70 cm). Mon travail mêle des collages de photos issues de magazines, ma propre expérience photographique, ainsi que des images générées par IA. La peinture vient ensuite relier ces éléments pour offrir une vision qui reflète ma perception et ma sensibilité artistique.

Problématique

Comment poser l’argile rouge pour qu’elle se casse le moins possible tout en adhérant au support ? Si cela ne s’avère pas viable, comment intégrer autrement la céramique dans une production que je souhaite avant tout axée sur trois médiums principaux : la céramique, la photographie et la peinture. Mon support étant du papier académique, je rencontre des difficultés pour y fixer durablement la céramique.

Solutions envisagées pour l’assemblage multimédia :

Comment poser l’argile rouge pour qu’elle se casse le moins possible tout en adhérant au support ? Si cela ne s’avère pas viable, comment intégrer autrement la céramique dans une production que je souhaite avant tout axée sur trois médiums principaux : la céramique, la photographie et la peinture. Mon support étant du papier académique, je rencontre des difficultés pour y fixer durablement la céramique.

  • Intégration visuelle : Relier la céramique aux autres éléments avec des lignes de peinture ou des collages. Par exemple, peindre autour des morceaux pour les inclure visuellement dans l’ensemble.
  • Contraste des matériaux : Jouer avec la différence de textures entre la rugosité de l’argile et la douceur des photographies ou des collages peut renforcer le message artistique.

Traitement préalable du papier :

  • Appliquer une couche de vernis ou de médium acrylique transparent pour renforcer le papier et le protéger de l’humidité. Laisser sécher complètement avant d’ajouter de la barbotine ou d'autres matériaux humides.

Renforcer l'argile

  • Si la cuisson n’est pas envisageable, incorporer de petites fibres naturelles (pulpe de papier, coton, etc.) à l’argile pour lui donner plus de souplesse et de résistance.

Réflexion sur le terme "Kanyar"

Autrefois utilisé comme une insulte, ce mot désignait les esclaves en fuite (les Marrons). Au fil du temps, sa connotation a changé et il est aujourd’hui principalement utilisé pour stigmatiser des personnes perçues comme problématiques ou en marge de la société. Pourtant, à l’origine, ce terme incarnait la rébellion et la quête de liberté, et non une vision péjorative.